Étude des liens entre l'exposition aux mélanges de substances chimiques et le risque de cancer du sein, et investigation de leurs mécanismes de cancérogenèse à travers l'inflammation et le stress oxydatif.
Auteur / Autrice : | Pauline Frenoy |
Direction : | Francesca Mancini |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Epidémiologie |
Date : | Inscription en doctorat le 30/09/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé Publique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en épidémiologie et Santé des populations |
Equipe de recherche : Exposome et hérédité | |
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....) |
Mots clés
Résumé
L'exposition à des substances chimiques, en particulier aux Polluants Organiques Persistants (POPs), est soupçonnée de jouer un rôle dans la cancérogenèse via une variété de mécanismes variés tels que le stress oxydatif, les réponses inflammatoires et la perturbation endocrinienne. Les études épidémiologiques traditionnelles évaluent séparément l'effet de chaque substance. Néanmoins, dans la vie réelle, les populations humaines sont exposées simultanément à de nombreuses substances qui peuvent avoir des effets synergiques ou antagonistes. L'objectif de cette thèse est d'évaluer l'effet de l'exposition à des mélanges de substances chimiques sur le risque de cancer du sein, ainsi que d'investiguer leurs mécanismes d'action à travers le stress oxydatif et l'inflammation chronique. En utilisant les données de la cohorte française E3N, le projet s'articulera autour des objectifs spécifiques suivants : Étudier l'effet des mélanges de polluants organiques persistants sur les marqueurs de l'inflammation et du stress oxydatif dans une étude transversale au sein de la cohorte E3N ; Étudier l'effet de l'exposition alimentaire aux mélanges de substances chimiques sur le risque de cancer du sein dans la cohorte E3N ; Étudier l'effet médiateur d'un marqueur inflammatoire (la protéine C-réactive) dans la relation entre l'exposition alimentaire aux mélanges chimiques et le risque de cancer du sein dans une étude cas-témoin nichée au sein de la cohorte E3N.