Thèse en cours

Description du pollen allergisant du bouleau selon un gradient d'urbanisation dans la Métropole Européenne de Lille

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Auteur / Autrice : Klervi Vandenbossche
Direction : Gabriel Billon
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Chimie organique, minerale, industrielle - LASIRE
Date : Inscription en doctorat le 01/11/2022
Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Avancé de Spectroscopie pour les Interactions, la Réactivité et l'Environnement (LASIRE)
Equipe de recherche : Physico-chimie de l.Environnement (PCE)

Mots clés

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Résumé

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Le pollen de bouleau est l'un des aéroallergènes majeurs en Europe et en particulier dans les Hauts-de-France. La prévalence de l'allergie à ce pollen est estimée entre 8 et 16 % en Europe. Le pollen subit les influences simultanées de la pollution atmosphérique et du changement climatique. La pollution de l'air peut altérer le grain de pollen et modifier son potentiel allergisant. Le changement climatique ainsi que l'élévation de la concentration atmosphérique en CO2 sont responsables quant à eux d'une tendance à la hausse des concentrations en pollens de bouleau dans l'air depuis au moins une vingtaine d'années. Le pollen peut également être fragilisé par les stress environnementaux. Suite à cette fragilisation, la rupture du grain de pollen dans l'atmosphère conduit à la dispersion des allergènes dans la fraction respirable de l'aérosol ce qui favorise le déclenchement de l'asthme allergique. Ce travail doit permettre de mieux comprendre l'état du pollen émis par les bouleaux. Les arbres seront choisis selon un gradient d'urbanisation dans la MEL et les sites de collecte seront finement caractérisés (pollution de l'air, taux de CO2, température, éléments traces métalliques et composés persistants tels que phtalates et hydrocarbures aromatiques polycycliques). Nous proposons une caractérisation très fine du grain de pollen basée d'une part sur l'expérience acquise depuis une dizaine d'année par l'équipe sur le pollen : pollution par des composés persistants, effets de l'ozone, taux de rupture du grain, contenu en allergènes et contamination par des particules atmosphériques. Ce travail impliquera plusieurs collaborations, notamment au sein des entités IREPSE, ECRIN et CAPPA. En proposant la description la plus complète possible de l'environnement de l'arbre et de son pollen, nous disposerons d'un jeu de données permettant de mieux comprendre les liens entre environnement et allergénicité.