Thèse en cours

ÉTUDE DES TECHNIQUES DE COMMUNICATION INTRACORPORELLE ET SOUS-MARINE POUR UN RÉSEAU DE CAPTEURS IMPLANTÉS DANS UN POISSON

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Auteur / Autrice : Stephane Pitou
Direction : Serge Bernard
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : SYAM - Systèmes Automatiques et Micro-Électroniques
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2022
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Information, Structures, Systèmes
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'informatique, de robotique et de micro-électronique (Montpellier ; 1992-....)
Equipe de recherche : Département Microélectronique

Résumé

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Cette thèse se place dans le cadre d'un nouveau projet à long terme ayant pour objectif le développement du premier réseau de capteurs implantés pour le suivi holistique de l'état de santé de poissons. Cette approche repose sur le besoin de mesurer des paramètres physiologiques à des endroits particuliers pour collecter des informations utiles sur différents processus biologiques. Par exemple, un capteur de pH ou de température dans l'estomac pour identifier les évènements d'alimentation, un capteur dans les zones de stockage des graisses afin de connaître l'énergie disponible pour une période de jeûne ou un capteur dans les gonades pour identifier le cycle de développement ovocytaire sont des solutions utiles qui doivent être mises en réseau pour collecter un maximum d'informations sur l'individu. Dans le cas de poissons vivant dans l'eau salée, un problème majeur lié au déploiement d'un tel réseau de capteurs est la communication nécessaire pour la récupération des données. Le tissu biologique est un milieu contraignant pour la mise en place de communications. De plus l'eau salée a pour particularité de très fortement atténuer l'amplitude des ondes électromagnétiques et donc de limiter la portée de communications radiofréquences (RF) généralement utilisées pour la mise en place de réseaux de capteurs. Dans le cadre de l'aquaculture, le déploiement de réseaux de capteurs se limite à des capteurs environnementaux (température, pH…) pour la gestion de l'infrastructure d'élevage [1,2]. Dans le cas de l'étude des poissons en milieu naturel, les seuls dispositifs implantables communicants sont des marques utilisant la communication acoustique [3]. Les communications ont une portée limitée, limitant le cadre exploratoire de ces dispositifs à des études d'espèces aux déplacements connues ou à des études d'une durée limitée au temps pendant lequel on peut suivre l'animal. Il existe également des marques communicantes pour l'étude des mammifères marins et des tortues [4,5,6]. Ces dispositifs profitent du fait que ces animaux remontent en surface pour communiquer, ce qui n'est malheureusement pas le cas des poissons. Afin de pouvoir mettre en place un tel réseau de capteurs implantés, le doctorant étudiera différentes techniques décrites dans l'état de l'art de la communication intracorporelle pour les applications médicales. Il devra ensuite définir et tester une ou plusieurs solutions ayant un bon compromis entre les performances (portée, consommation électrique) et les contraintes liées au contexte applicatif (faible volume, longue autonomie). Les tests seront réalisés sur table dans un premier temps puis en situation c'est à dire implantés dans des poissons.