Rôle de la qualité et de la fréquence de consommation des sources protéiques dans la réponse hyperphagique induite par une réduction des apports en protéines animales
Auteur / Autrice : | Marjorie Gourru |
Direction : | Isabelle Denis |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la nutrition |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnement, Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire (PNCA) |
référent : AgroParisTech (France ; 2007-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les populations sont incitées à réduire leur consommation de protéines animales en faveur des sources végétales pour améliorer la durabilité de l'alimentation. Cette transition des sources animales vers les sources végétales implique une réduction modérée des apports en protéines qui peut impacter le comportement alimentaire, en induisant une augmentation compensatrice de la prise alimentaire. Dans les modèles rongeurs, l'hyperphagie de compensation est associée à un risque obésogène. Cependant, nos résultats suggèrent que la survenue de l'hyperphagie pourrait être modulée par les caractéristiques de la ration protéique, plus particulièrement par la qualité des sources protéiques et la fréquence de consommation de ces sources. L'objectif du projet est de caractériser l'influence de la qualité des sources de protéines (composition en AAI et AANI) et de leur fréquence de consommation (rythme d'apports protéiques sur une semaine) sur l'induction de l'hyperphagie de compensation en réponse aux variations des apports en protéines. Le projet combinera les études chez le rat et chez des volontaires sains. Les changements du comportement alimentaire seront étudiés à travers les tests de préférences et le suivi de consommations. Les processus neurophysiologiques mis en jeu seront étudiés chez le rat en analysant les activations neuro-gliales dans les régions cérébrales impliquées dans la satiété et le plaisir alimentaire. Les résultats contribueront à la définition du profil en AAI/AANI optimal pour les sources alternatives à la viande, et de la fréquence minimale de consommation d'aliments riches en protéines de qualité pour prévenir des compensations alimentaires inadéquates.