Toxines d'Alternaria : prévention et maîtrise du risque pour la filière tomate
Auteur / Autrice : | Léna Dole |
Direction : | Sabine Galindo |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | APAB-Biotechnologie, Microbiologie |
Date : | Inscription en doctorat le 30/09/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : QUALISUD - Démarche intégrée pour l'obtention d'aliments de qualité |
Mots clés
Résumé
Les toxines d'Alternaria ou altertoxines sont des métabolites secondaires très préoccupants pour la santé des consommateurs produits par différentes espèces fongiques du genre Alternaria. Les mycotoxines les plus dangereuses sont celles produites par A. alternata (alternariol, alternariol methyl éther, altertoxin et acide tenuazonique) avec des effets génotoxiques in vitro et/ou ftotoxiques chez le rat. Connues depuis plusieurs dizaines d'années, elles sont toujours considérées comme émergentes car non encore règlementées au niveau européen mais la future règlementation est en cours d'établissement sur la base d'études réalisées par l'EFSA ces 10 dernières années. Les programmes de surveillance de certains pays montrent que les niveaux de contamination des aliments d'origine végétale ne sont plus si négligeables et certains apparaissent comme régulièrement contaminés. C'est notamment le cas de la tomate fraîche mais aussi transformée (purée, sauce, ketchup). Pour la santé des consommateurs et pour la filière de production de tomates en France il convient donc de prendre toute la mesure de ce risque afin de pourvoir mettre en place des actions de prévention et de maîtrise et proposer une gestion intégrée et durable des productions dans un contexte à la fois de sécurité sanitaire des aliments et de réduction des intrants chimiques du plan Ecophyto 2+.