Thèse en cours

Privation de la liberté en droit musulman - Sources et législation

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Auteur / Autrice : Mohamad Khaled Alkoutob
Direction : Jacques Amar
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit
Date : Inscription en doctorat le 10/10/2022
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale SDOSE (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche droit Dauphine (Paris)
établissement opérateur d'inscription : UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL

Mots clés

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Résumé

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La privation de liberté en droit musulman, étude comparée (droit français) (Deprivation of liberty under Islamic Law), comparative study – French Law Le constat s'impose d'un sujet portant sur la privation de liberté et la légitimité de l'emprisonnement dans l'Islam. Le Coran n'a mentionné le mot prison que dans deux versets: Sourat Youcef (versets coraniques Joseph) et Sourat Al Shouaraa (Verset 29 - Les Poètes). Même les législateurs arabo-musulmans n'ont pas encore abordé cette question du point de vue juridique et religieux puisqu'ils ont hérité des notions de privation de liberté de leurs prédécesseurs sans grand intérêt à faire toute la lumière sur la légitimité des pratiques de privation de liberté dans le monde arabo-musulman. Notre thèse est que cela s'explique surtout, sans exclure les déterminants politiques et culturels, par le système judiciaire en place qui a instauré un système de justice dit sociale sans expliquer, ni même identifier, les fondements réels de ce système. Le parallèle avec le développement du droit pénal français, en ce compris ses sources historiques (et donc le rôle qu'a pu jouer le droit canon), permettra une analyse systématique et d'offrir un cadre général conceptuel. L'objet de la recherche sera ainsi d'identifier et de proposer des fondements modernes de la politique pénale de privation de liberté et de recours au système carcéral dans le contexte du monde musulman, qui réponde aux besoin de ces sociétés en mutations. Il s'agit de s'inscrire dans la logique d'approche que Max Weber avait mise en avant : le besoin d'un droit rationnel fondé sur des principes clairement établis.