Evolution des compétences cognitives chez les petits ruminants : comparaison chèvre et mouton
Auteur / Autrice : | Laurie Castro |
Direction : | Raymond Nowak, Valérie Dufour |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la Vie et de la Santé |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant - SSBCV |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : PRC - Physiologie de la Reproduction et des Comportements |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Chez les animaux d'élevage, de nombreuses études ont porté sur le comportement et ses corrélations physiologiques avec la perspective d'optimiser la productivité, la santé et le bien-être (Nawroth et al. 2019). Plus récemment, les réflexions sur la conscience animale et les concepts clés associés ont enrichi le débat. C'est le cas notamment de la prise en compte des aptitudes cognitives et des caractéristiques socio-émotionnelles des espèces considérées. Comme chez les chiens, il est probable que le processus de domestication ait influencé le niveau général des compétences cognitives et/ou du contrôle des émotions chez les moutons et les chèvres. En effet, les deux espèces ont une longue histoire de coopération avec l'Homme qui a joué un rôle sélectif, recherchant les individus les plus dociles, robustes et cohésifs. Pourtant, malgré cette histoire commune, il pourrait y avoir de grandes différences entre ces deux espèces, qui ne sont que rarement comparées directement pour leurs compétences cognitives ou émotionnelles. Ce projet de thèse permettra de les comparer sur ces deux plans et d'apporter des recommandations sur les pratiques à mettre en place afin de stimuler les petits ruminants sur le plan cognitif, stimulations connues pour constituer un enrichissement de l'environnement.