Développement de nouvelles pâtes de sérigraphie pour la métallisation et l'interconnexion de cellules solaires hétérojonction et tandem
Auteur / Autrice : | Nathalie Ronayette |
Direction : | Daniel Bellet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | 2MGE - Matériaux, Mécanique, Génie civil, Electrochimie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CEA Grenoble / LITEN |
Mots clés
Résumé
Les cellules à hétérojonction présentent de nombreux intérêts en comparaison des autres technologies (PERC, PERT...) actuellement utilisée dans le domaine photovoltaïque. Leurs avantages principaux sont la haute performance de ces cellules, l'absence de sensibilité au PID et LID, la haute bifacialité intrinsèque de la cellule (90%) et la moindre sensibilité à la température de la technologie (-0.27 %/°C). Enfin, cette technologie est compatible avec l'utilisation de wafers plus fins permettant aujourd'hui de viser des impacts environnementaux plus faibles. Une des contraintes liées à l'utilisation de ces cellules réside dans l'utilisation de procédés basse température pour la réalisation des panneaux photovoltaïque (< 200°C). L'interconnexion et la métallisation des cellules est ainsi aujourd'hui réalisée par technologie de collage à l'aide de pâte adhésive conductrice chargée en particule d'argent. Si les procédés sont aujourd'hui bien maitrisés, ils restent trop consommateurs d'argent. Le projet de thèse se situe dans la substitution et la diminution de ce matériau critique dans ces adhésifs. Dans un premier temps, une première voie de remplacement des particules pures d'argent par des particules de cuivre enrobées par une coquille d'argent sera réalisée. Le choix des formes et tailles des particules ainsi que le liant/polymère en lien avec le procédé d'interconnexion des cellules sera étudié afin de garantir un procédé compatible avec les machines actuelles et une fiabilité des interconnexions (tests selon la norme IEC 61215). La synthèse des particules et leur formulation dans des pâtes sera réalisée au sein du laboratoire LMSE au DTNM. La caractérisation, l'interconnexion et les tests de fiabilité de ces procédés sera réalisé au laboratoire LAM au DTS. Dans un second temps, l'intégration de matériaux novateurs tels que les nanofils d'argent, les nanotubes de carbone ou bien d'autres particules de cuivre avec un coating différent seront étudiés et testés. Le spectre d'application de ces pâtes sera aussi élargi à la pâte de métallisation pour les cellules à hétérojonction mais aussi pour les cellules tandem ayant des contraintes de températures plus importante (< 130°C). Ce sujet de thèse sera réalisé en lien avec les équipes du LMSE du DTNM. Ce laboratoire mettra ses connaissances dans l'élaboration de nanoparticules et la formulation des pâtes pour sérigraphie. L'application et les études de fiabilités seront réalisées au SMSP au sein du DTS. La thèse sera basée sur le site du DTS au Bourget du Lac mais un temps d'essai pouvant aller jusqu'à 30% de la thèse sera réalisé au sein du centre du CEA Grenoble.