Thèse en cours

La limitation des libertés fondamentales au nom de la protection de l'environnement

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Auteur / Autrice : Thierry Marcotte
Direction : Grégoire LerayJulien Dellaux
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit
Date : Inscription en doctorat le 09/09/2022
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CENTRE D'ÉTUDES ET DE RECHERCHES EN DROIT DES PROCÉDURES

Résumé

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La civilisation thermo-industrielle est au point de non-retour : l'amenuisement des réserves en énergies fossiles, le dérèglement climatique, l'effondrement de la biomasse ou encore l'acidification des océans menacent la pérennité de nos sociétés humaines. Les solutions existent pour atteindre la neutralité carbone en 2050, souhaitée par les états signataires de l'Accord de Paris. Cependant, c'est par l'utilisation tout-azimut des énergies fossiles que l'être humain a pu obtenir le confort du monde moderne et les libertés qui y sont associées : liberté de voyager à travers le monde, liberté de fonder n'importe quelle société, liberté de consommer des produits issus du commerce international, etc. L'objectif de neutralité carbone, qui impose une réduction drastique de l'utilisation de l'énergie, oblige donc le monde moderne, et donc la France, à limiter son utilisation de machines, et donc de renoncer à une part de son confort de ses libertés. Si c'est le droit public qui, historiquement, s'intéresse aux problèmes de l'environnement et des libertés publiques, c'est par le prisme du droit privé qu'il faut étudier cette problématique. L'objectif est donc de faire ressortir, au sein des grandes libertés fondamentales, les limites que l'environnement a ou doit poser pour garantir la sobriété énergétique, et ainsi réduire la dépendance aux énergies fossiles de nos sociétés, et ce d'un point de vue privatiste.