Caractérisation intégrée des réponses de microorganismes extrémophiles dans des environnements analogues de Mars : l'exemple de Deinococcus radiodurans
Auteur / Autrice : | Pamela Guerillot |
Direction : | Matthieu Réfrégiers, Marc Boudvillain |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant - SSBCV |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CBM - Centre de Biophysique Moléculaire |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'objectif principal de mon travail est d'explorer les frontières de la vie terrestre afin de mieux comprendre son potentiel d'existence dans des environnements extraterrestres, notamment sur Mars. Mon rôle consiste à apporter mon expertise en microbiologie, en me concentrant sur des micro-organismes terrestres appelés *extrêmophiles*, connus pour leurs capacités remarquables à survivre dans des conditions extrêmes. Mon travail s'articule autour de deux approches principales. La première consiste à déterminer les limites de la vie et à tester la résistance des extrêmophiles dans des environnements extrêmes. Par exemple, mon équipe a exposé une bactérie à l'extérieur de la Station Spatiale Internationale (ISS) pendant trois ans. Les analyses ont révélé que le micro-organisme a survécu à ces conditions éprouvantes, ce qui nous a permis de collecter des données génétiques précieuses pour comprendre les mécanismes d'adaptation et les changements survenus au sein des cellules. La seconde approche se concentre sur l'étude de la résistance des extrêmophiles à certains ions métalliques spécifiques, tels que le molybdène ou le cuivre. Ces ions, présents dans divers environnements extraterrestres analogues, sont étudiés pour comprendre leur impact sur la survie, le métabolisme et les mécanismes d'adaptation des micro-organismes. Ces expériences en laboratoire permettent d'explorer comment ces éléments pourraient influencer le développement de formes de vie dans des conditions similaires à celles de Mars. En combinant ces approches, je cherche à démontrer, sur une base théorique et expérimentale, si des formes de vie microbiennes pourraient survivre sur Mars et, potentiellement, dans d'autres environnements extraterrestres. Ces recherches, à la croisée de la microbiologie, de la génétique et de l'astrobiologie, ouvrent de nouvelles perspectives sur notre compréhension des limites de la vie dans l'Univers.