B&B Biosurveillance & Bivalves en eau douce : signification biologique et interprétation opérationnelle des biomarqueurs
Auteur / Autrice : | Manon Bain |
Direction : | Simon Devin, Sandrine Pain |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Ecotoxicologie, Biodiversité, Ecosystèmes |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SIReNa - Science et ingénierie des ressources naturelles (Lorraine ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LIEC - Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements |
Equipe de recherche : ECOSe - ECOlogie du Stress |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La Directive Cadre européenne sur l'Eau impose un suivi de l'état des masses d'eaux (DCE 2000/60/CE) dont la réussite repose sur le déploiement d'outils fiables, interprétables au regard de l'état du milieu à un instant t, et prédictifs de l'évolution future de cet état. Les outils actuellement opérationnels manquant de précocité et de potentiel prédictif, la recherche s'est orientée vers les biomarqueurs, qui constituent de bons systèmes d'alarme de l'état potentiellement altéré du milieu, avant que des modifications plus profondes et irréversibles soient observables. En biosurveillance (BS), ces biomarqueurs sont suivis chez des organismes modèles dans des situations de terrain selon deux approches qualifiées de passive et d'active. Ce sujet s'inscrit dans le développement de la BS active et vient compléter les approches de BS passive déjà mises en uvre par l'équipe. La BS active consiste à prélever les organismes sur un site considéré comme référence et à les déployer en différents points dont on souhaite évaluer l'état de contamination. Cette approche, en « standardisant » le modèle biologique étudié (une seule population soumise à des stress différents), permet de mesurer l'écart à une réponse de référence, au sens « normale », pour la population considérée. Ce travail doctoral vise donc à apporter une plus ample expérience et un meilleur recul dans cette problématique scientifique en s'attachant à (1) préciser les gammes de réponse des biomarqueurs pertinents (niveau de base, potentiel d'induction, variabilité/stabilité) et (2) identifier et caractériser le bruit de fond naturel de variation (cycles saisonniers), en passant par l'approfondissement de nos connaissances sur la physiologie des organismes modèles.