Figures du lecteur accompli selon Nietzsche ses usages chez Deleuze, Derrida et Foucault.
Auteur / Autrice : | Jean-christophe Gérard |
Direction : | Philippe Sabot |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Inscription en doctorat le 09/10/2017 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs, Textes, langages |
Résumé
Si, conformément à la célèbre proclamation du dernier paragraphe de l'Avant-Propos à Aurore, Nietzsche est celui qui souhaité ne plus rien écrire « qui ne pousse au désespoir toutes les sortes d'hommes pressés », qu'en est-il alors précisément de cet enseignement de lecture que recevraient les non pressés : les « patients », les « amis » de Nietzsche, les « esprits libres », les « ruminants » ? Nietzsche, professeur de lecture. Nietzsche éducateur. Qu'apprend-on (de la lecture) à lire Nietzsche ? En quoi la lecture de Nietzsche constitue-t-elle une préparation à la lecture, une initiation à toutes les autres lectures y compris la lecture de bien d'autres textes que ceux signés par Friedrich Nietzsche ? À quoi reconnaît-on un lecteur de Nietzsche (entendons par « lecteur de Nietzsche » quelqu'un qui consentirait à s'exposer au risque du texte-Nietzsche, qui « supporterait cela », ne se déroberait pas à l'épreuve-Nietzsche) ? Qu'en est-il précisément de ces aptitudes, de cette compétence dont il ferait montre ? Que « sait » davantage quelqu'un qui a lu (qui est lecteur de) Nietzsche ? On se tournera ensuite en direction de trois lecteurs de Nietzsche : Gilles Deleuze, Jacques Derrida, et Michel Foucault. Il s'agira d'interroger les usages qu'ils font de Nietzsche, y compris et peut-être surtout lorsqu'ils ne mentionnent pas son nom.