Développement de nouvelles approches d'édition du génome
Auteur / Autrice : | José Roberto Alvarez vargas |
Direction : | Carine Giovannangeli |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences du Cancer |
Date : | Inscription en doctorat le 30/09/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cancérologie : biologie-médecine-santé (Villejuif, Val-de-Marne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de structure et instabilité des génomes (Paris) |
Equipe de recherche : GE2R (Genome Editing, DNA double-strand break Repair and cellular Responses) | |
Référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....) |
Mots clés
Résumé
Les technologies d'édition du génome utilisant les systèmes CRISPR/Cas permettent d'induire des modifications ciblées dans le génome. Dans de nombreux systèmes biologiques, les séquences ciblées sont efficacement modifiées grâce à la réparation des cassures double brin induites par CRISPR, mais les mutations obtenues sont hétérogènes et la séquence souhaitée est souvent obtenue à faible taux. Différentes stratégies ont été développées pour améliorer l'efficacité de l'édition précise du génome. La manipulation des voies de réparation des cassures, en inhibant les voies de réparation par « end-joining » ou stimulant la réparation de l'ADN dirigée par l'homologie, est un moyen de favoriser l'obtention de la séquence souhaitée par rapport à d'autres modifications (1). D'autres approches récemment décrites, l'édition de bases et le « prime editing », permettent l'édition du génome sans cassures double brin et sans donneur, avec l'utilisation de protéines de fusion entre une Cas9 nickase et une ADN désaminase, ou une transcriptase inverse associée à un ARN guide qui inclut également la séquence du donneur, respectivement. Ces approches peuvent permettre d'obtenir une modification de séquence efficace et précise dans certaines conditions : pour les éditeurs de base, ils permettent uniquement d'induire des mutations ponctuelles et leur précision dépend de la séquence cible (2,3), tandis que pour les « prime éditeurs », leur efficacité varie fortement d'une cible à l'autre, et selon les types cellulaires, et ils ne permettent que des modifications de séquence de courte taille (4). Compte tenu de ces limitations, des « prime éditeur » améliorés sont indispensables. Notre objectif est de développer des « prime éditeurs », plus efficaces et plus sûrs. Nous identifierons les protéines de réparation de l'ADN et les régulateurs qui favorisent ou limitent l'activité de « prime editing » dans différents types de cellules et pour différents types de modifications (par des criblages de gain ou de perte de fonction). Ces données nous permettrons de développer des « prime éditeurs » optimisés. Nous les validerons sur des cibles cliniquement pertinentes pour des stratégies de thérapie génique, et pour des approches d'édition génique en multiplex permettant le développement de cellules CAR-T universelles pour des thérapies anticancéreuses.