Rôle bénéfique de l'activité physique dans la prévention des troubles neurodéveloppementaux induits par une restriction de mouvements.
Auteur / Autrice : | Mélanie Van gaever |
Direction : | Marie-Helene Canu |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé - FST |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : UREPSSS - Unité de Recherche Pluridisciplinaire Sport, Santé, Société |
Equipe de recherche : ACTIVITÉ PHYSIQUE, MUSCLE, SANTÉ (APMS) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'enfance est une période de construction de l'organisme, pendant laquelle l'activité physique régulière favorise la maturation des réseaux neuronaux. Or, certains enfants sont contraints à l'hypoactivité parce qu'ils sont alités (maladie, accident, paralysie cérébrale ). D'autres, qui souffrent d'un trouble développemental de la coordination, présentent des atypies sensorimotrices. L'hypoactivité ou les troubles moteurs précoces sont à l'origine d'un développement anormal et durable de l'organisation et des fonctions du système nerveux. Ils conduisent à des troubles cognitifs et à un risque accru d'émergence de pathologies à l'âge adulte (diabète, hypertension...). Notre objectif est de contrecarrer les effets délétères de l'hypoactivité précoce sur les fonctions motrices et cognitives. Ce projet de recherche vise à mettre en évidence l'importance des myokines, molécules récemment découvertes et produites par le muscle pendant l'exercice qui pourraient être des médiateurs des effets bénéfiques de l'exercice sur le cerveau en développement. Nos hypothèses permettent de définir 2 axes de recherche : 1/ comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la plasticité nerveuse liée à la restriction sensorimotrice (RSM), et notamment l'implication des myokines au niveau cérébral en lien avec les neurotrophines telles que le BDNF 2/ faire réaliser une activité physique après la période de RSM afin d'augmenter les taux de myokines et ainsi d'améliorer les performances motrices et cognitives à long terme. Cette approche novatrice pourrait favoriser l'émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques pour réduire l'apparition de troubles neurodéveloppementaux et leurs effets délétères tout au long de la vie.