Thèse en cours

Vision neuromorphique combinant des données d'événements et d'images

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Auteur / Autrice : Dalia Hareb
Direction : Jean MartinetBenoît Miramond
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Informatique
Date : Inscription en doctorat le 01/11/2022
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : I3S - Informatique, Signaux et Systèmes de Sophia-Antipolis

Résumé

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L'intelligence artificielle (IA) s'est profondément intégrée à nos vies, révolutionnant les industries, améliorant les activités quotidiennes et stimulant l'innovation dans divers domaines. Atteindre ces niveaux élevés de performance, en particulier avec des méthodes basées sur des réseaux neuronaux profonds, nécessite une consommation d'énergie importante. Par exemple, l'entraînement d'un seul réseau neuronal, tel que ResNet, pour une tâche nécessite environ 4,3 GJ (1,2 MWh), ce qui équivaut à la consommation d'énergie d'un appartement pour deux personnes pendant 40 jours (sur la base de 30 kWh/jour). En outre, selon Forbes cite{Forbes}, ChatGPT consomme plus de 0,5 MWh d'électricité par jour, ce qui est suffisant pour traiter environ 200 millions de requêtes. Cette consommation quotidienne est comparable à celle de 180 000 ménages américains, qui utilisent chacun environ 29 kWh. Au-delà des préoccupations écologiques et environnementales, ces besoins énergétiques élevés limitent les applications de l'IA à des systèmes dotés de budgets énergétiques importants, ce qui restreint leur utilisation dans du matériel embarqué aux capacités énergétiques limitées, comme ceux que l'on trouve dans les contextes de l'IdO, de l'automobile, de la réalité augmentée et virtuelle, et de l'automatisation industrielle. En outre, la loi de Moore, largement acceptée, qui implique une réduction de la taille des transistors pour doubler les performances des puces environ tous les deux ans, est en train d'atteindre ses limites physiques et économiques. Cette limitation entraîne un ralentissement de la croissance de la puissance de calcul. En réponse, l'informatique neuromorphique, qui s'inspire du cerveau humain, est apparue comme une alternative prometteuse. Cette approche a fait des progrès notables ces dernières années grâce à sa conception économe en énergie. Elle fonctionne de manière unique en utilisant des caméras basées sur les événements lors de l'acquisition des données et en traitant les informations par le biais de réseaux neuronaux à pointes (SNN). Notre objectif est donc d'optimiser et d'améliorer l'efficacité énergétique pour résoudre les tâches de vision par ordinateur, en employant des SNN pour traiter les données des caméras basées sur les événements. Cependant, comme les caméras basées sur les images sont compatibles avec les algorithmes existants conçus pour les images denses (images RVB/gris) et capturent des informations importantes telles que des données textuelles, nous intégrons les deux types de caméras afin de maximiser leurs avantages combinés.