Les dangers de l'approche psychologique en économie : une perspective d'épistémologie des vertus
Auteur / Autrice : | Daniel Zarama |
Direction : | Samuel Ferey |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences Economiques |
Date : | Inscription en doctorat le 03/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : BETA - Bureau d'Economie Théorique et Appliquée |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La nature épistémique des faiblesses cognitifs n'est pas toujours claire. C'est une constatation particulièrement alarmante lorsque la politique économique prétend d'être basée sur leur compréhension. Notamment, l'économie comportementale, les courants hayekiennes et la neuroéconomie cherchent des fondements cognitifs pour la compréhension du marché et du rôle de la politique économique. Pourtant, une réflexion sur la place et la réussite de ces tentatives manque du point de vue épistémologique : peut la psychologie vraiment donner les grilles de délimitation de la politique économique ? Quelle est la véritable contribution des approches cognitifs à l'économie ? En utilisant le cadre de l'épistémologie des vertus, j'analyse comment les facultés de perception et les traits de caractère, c'est-à-dire les vertus et les vices épistémiques, révèlent les possibilités du développement épistémique individuel. Dans ce contexte, la distinction entre les défauts corrigibles et non corrigibles définit les perspectives et les limites de l'action politique. Peut-on vraiment saisir les limites de nos capacités d'apprentissage ? Les changements et les développements de la raison humaine s'avèrent être une ressource inépuisable pour les réflexions économiques. Cette thèse cherche de l'illustrer.