Justice négociée et droit répressif des affaires
Auteur / Autrice : | Pierre Eschbach |
Direction : | Olivier Cachard |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 27/09/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut François GENY |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La justice négociée interroge aujourd'hui les réponses apportées par le droit pénal et en particulier lorsqu'elle s'applique à la délinquance d'affaires. D'ordinaire réservée aux infractions de droit commun, la justice négociée est désormais applicable à de nombreux comportements caractérisant la délinquance d'affaires. Cette délinquance étant particulière en de nombreux points (comportements dissimulés, souvent internationaux et sans victime directe), sa répression est confiée tantôt au juge pénal, tantôt aux autorités de régulation. Pour poursuivre ces comportements, les autorités peuvent désormais recourir tant à une justice imposée qu'à une justice négociée. Cette dernière permet alors l'infliction d'une sanction avec certitude dans des procédures où la délinquance d'affaires reste souvent impunie du fait de la difficulté d'apporter les preuves liées à la culpabilité. En incitant à la coopération, la justice négociée peut alors se présenter comme une solution envisageable pour répondre à des situations complexes où régnait l'impunité. Préférant la négociation à cette impunité, de nombreuses procédures de justice négociée ont émergé tant en droit pénal que devant les autorités de régulation. La présente étude a pour objectif d'étudier ces évolutions processuelles et d'interroger leur efficacité dans la lutte contre la délinquance d'affaires.