DIVSERSITÉ DES GLISSEMENTS LENTS TRANSITOIRES AU NIVEAU DE LA ZONE DE SUBDUCTION MEXICAINE

DIVERSITY OF TRANSIENT SLOW SLIP ALONG THE MEXICAN SUBDUCTION ZONE

• Auteur / Autrice : Zaccaria El yousfi
• Direction : Mathilde Radiguet
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Sciences de la Terre et de l'Environnement
• Date : Inscription en doctorat le 15/09/2022
• Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la terre, de l’environnement et des planètes (Grenoble ; 199.-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Sciences de la Terre

Mots clés

Mots clés libres

Subduction

Microsismicité

Glissements lents

Subduction

Microseismicity

Aseismic slip

Résumé

Les zones de subduction peuvent produire des tremblements de terre importants et dommageables, mais les contraintes tectoniques accumulées peuvent également être accomodées par des glissements transitoires quasi-asismiques (glissements lents), qui émettent peu ou pas d'énergie sismique, dans les régions adjacentes aux zones de rupture majeures. Les processus de glissements lents jouent un rôle important sur le budget total de glissement sur les interfaces des plaques, la compréhension de la dynamique des glissements lents est donc essentielle pour évaluer son rôle dans le cycle sismique, en vue d'une meilleure évaluation de l'aléa sismique. La déformation transitoire de la surface induite par les glissements lents est généralement capturée par un positionnement GNSS continu, mais le niveau de bruit et les signaux non tectoniques dans les séries temporelles rendent difficile avec la géodésie uniquement la détection de signaux transitoires de faible amplitude et l'étude des détails de leur dynamique. Les signaux sismiques faibles associés au glissement lent (en particulier les tremors tectoniques) offrent une opportunité de mieux caractériser les glissements lents, avec une plus grande résolution spatiale et temporelle que les données géodésique (GNSS) seules.

Subduction zones can produce large and damaging earthquakes, but the built-up tectonic stresses can also accommodate through quasi-aseismic transient slip, or slow slip events (SSEs), that radiate little or no seismic energy, in regions adjacent to megathrust rupture zones. Slow slip processes play a significant role on the total slip budget on plate interfaces, and understanding the dynamics of slow slip is essential to assess its role in the seismic cycle, towards a better seismic hazard assessment and mitigation. The transient surface deformation induced by SSEs is generally captured by continuous daily GNSS positioning, but the noise level and non-tectonic signals in the time series make it difficult with geodesy only to detect transient signals of small amplitude, and to capture details in their temporal evolution. Weak seismic signals associated with slow slip (in particular tectonic tremors) provide an opportunity to better characterize slow slip, at greater spatial and temporal resolution than GNSS data alone.