Thèse soutenue

Laser patterning metal layers encapsulated by dielectrics

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Auteur / Autrice : Bruno Felipe Leitao almeida
Direction : Laurent GallaisDenis Guimard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Optique Photonique et Traitement d’Image
Date : Soutenance le 10/11/2022
Etablissement(s) : Ecole centrale de Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Fresnel (Marseille, France) - Institut FRESNEL
Entreprise : Saint-Gobain Recherche
Jury : Président / Présidente : Julien Lumeau
Examinateurs / Examinatrices : Rémi Lazzari, Nathalie Destouches, Sophie Camelio
Rapporteurs / Rapporteuses : Rémi Lazzari, Nathalie Destouches

Résumé

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Des empilements de couches minces à base d’argent sont aujourd’hui déposés à la surface du verre pour améliorer l’isolation thermique des fenêtres et ainsi réduire la consommation énergétique des bâtiments. Pour certains de ces produits, un traitement flash laser (technologie Actilaz de Saint-Gobain) peut être utilisé pour améliorer significativement les propriétés d’isolation du vitrage (de l’ordre de 20%) en modifiant son émissivité. Lors du développement de cette technologie, il a de plus été découvert que ce traitement laser pouvait avantageusement permettre de structurer ces couches d’argent encapsulées sur de très larges surfaces. Néanmoins le contrôle de la structuration ne semblait pas aisé et nécessitait plus de compréhension sur les phénomènes mis en jeu pour pouvoir exploiter de telles structures.C’est pourquoi les objectifs de ce travail de thèse étaient i) d’obtenir des films minces structurés par laser de manière reproductible et contrôlée (motifs, périodes, tailles, …) ii) en essayant de comprendre le(s) mécanisme(s) responsable(s) de la formation de ces structures en s’appuyant directement sur des mesures in-situ lors des traitements laser. Nous avons remarqué que l’utilisation d’une couche métallique d’Aluminium par rapport à une couche d’Argent permettait dans un premier temps d’obtenir une structuration très stable et reproductible (sans délamination). Dans un second temps nous avons donc pu étudier l’impact de différents paramètres sur les structures obtenues, tels que l’épaisseur de la couche métallique, l’épaisseur et la nature de la couche diélectrique encapsulante, ou bien encore la nature de la sous-couche. L’épaisseur de la couche d’Aluminium par exemple est un paramètre clé qui permet notamment d’obtenir différents motifs tels que des îlots aléatoires, des îlots organisés, des lignes droites ou bien encore des zigzags. Grâce aux méthodes de mesures in-situ que nous avons développées au laboratoire (telles que des mesures par caméra thermique IR ou de la microscopie optique rapide), nous avons pu mettre en évidence que la structuration a lieu systématiquement à des températures supérieures à la température de fusion de l’Aluminium. La structuration se déroule donc lorsque la couche métallique est à l’état liquide. En prenant en compte également le fait que les périodes des structures dépendent directement de l’épaisseur de la couche d’encapsulation et de l’épaisseur de la couche métallique, nous avons pu proposer un mécanisme de type plissage (wrinkling) pour expliquer ces phénomènes de structuration dans nos systèmes.