La société civile dite immobilière.
| Auteur / Autrice : | Solim Sogoyou |
| Direction : | Frédérique Julienne |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
| Date : | Inscription en doctorat le 16/10/2020 |
| Etablissement(s) : | Bordeaux |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INSTITUT DE RECHERCHE EN DROIT DES AFFAIRES ET DU PATRIMOINE |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Une société est civile lorsque la loi ne lui attribue pas un autre caractère à raison de sa forme, de sa nature ou de son objet. Peuvent être rangées dans la catégorie des sociétés civiles, toutes les sociétés qui ne sont commerciales ni en raison de leur forme ni en raison de leur objet. Les sociétés civiles sont utilisées dans le secteur libéral, agricole et dans le secteur immobilier. Dans le secteur immobilier, il s'agit des sociétés civiles immobilières et des sociétés civiles de placement immobilier. Dans les deux cas, l'objet de l'opération est le transfert de la propriété immobilière à la société civile afin d'en faciliter la gestion patrimoniale. Il convient, cela étant, de s'interroger sur la nature immobilière des sociétés civiles compte tenu de la diversification des opérations exercées dans le cadre de la société civile dite immobilière. Il faut également noter qu'une rapide lecture des articles 1845 à 1870 du code civil définissant le régime juridique des sociétés civiles nous permet de constater l'absence à proprement parler des sociétés civiles immobilières dans le code civil (il existe une société civile professionnelle et une société civile de vente d'immeubles). Il s'agira donc, de par cette étude, de fixer les contours de cette notion et d'en préciser le régime juridique.