L'exportation des décisions du for
Auteur / Autrice : | Marie Roux |
Direction : | Jean Sagot duvauroux, Sandrine Sana-chaille de nere |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2021 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CENTRE DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Une décision rendue en droit international privé aura, a priori, vocation à circuler dans d'autres États. Il faut donc s'interroger sur les moyens qui permettent au juge de s'assurer de la réception de sa décision dans un ordre juridique étranger. L'élément important qui caractérise l'exportation est le franchissement d'une ou de plusieurs frontières étatiques, la décision sera donc confrontée à au moins deux ordres juridiques différents, le premier étant à l'origine de la décision rendue. Pour pouvoir affirmer qu'une décision a été exportée, il faut qu'elle puisse y produire ses effets (notamment autorité de chose jugée et force exécutoire) dans un ordre juridique étranger. Une part essentielle du travail de recherche réside dans l'analyse des moyens à la disposition du juge du for pour s'assurer d'une exportation effective de ses décisions. Il apparaît que ceux-ci sont loin d'être absolus. En effet, l'exportation étant tributaire des souverainetés étrangères, elle ne saurait être garantie ab initio. Ce n'est souvent que par des moyens détournés et unilatéraux que le juge du for, faisant preuve d'anticipation, peut favoriser l'exportation de ses décisions.