Le développement de la prise en compte de valeurs non marchandes par le droit international économique
Auteur / Autrice : | Carla Gomez |
Direction : | Baptiste Tranchant, Richard Ouellet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 07/10/2020 |
Etablissement(s) : | Bordeaux en cotutelle avec Université Laval |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CENTRE DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES |
Mots clés
Résumé
Depuis quelques années s'opère une moralisation de l'économie par le biais du droit international qui semble pouvoir devenir le promoteur de valeurs non marchandes communes. Ces valeurs non marchandes rassemblent notamment la protection de l'environnement, les droits de l'homme, l'éthique, la démocratie, l'Etat de droit mais aussi la santé. Si certaines d'entre elles ont très tôt été protégées par le droit de l'Organisation Mondiale du Commerce, une nouvelle logique de la mondialisation s'opère avec la régionalisation des accords commerciaux. L'objet de ce travail d'actualité serait de vérifier si les accords commerciaux « de nouvelle génération » constituent une réelle opportunité pour le développement de valeurs non marchandes communes. Les techniques juridiques développées dans le cadre du régionalisme permettent-elles une meilleure balance des intérêts économiques et des valeurs non marchandes ? Le régionalisme représente-t-il un nouveau vecteur plus efficace que celui de l'OMC pour promouvoir des valeurs non marchandes aujourd'hui devenues incontournables ? S'agit-il réellement d'une « moralisation » durable ou partielle des règles de droit international économique ?