Caractérisation fonctionnelle de la voie arkypallido-striatale chez un modèle murin de la maladie de parkinson
Auteur / Autrice : | Léa Bonamy |
Direction : | Jérôme Baufreton |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Maladies Neurodégénératives |
Equipe de recherche : Dopamine et assemblées neuronales |
Mots clés
Résumé
Longtemps considéré comme un simple noyau relai dans la circuiterie des ganglions de la base (GB), l'importance du globus pallidus externe (GPe) dans le fonctionnement de ce réseau est actuellement ré-évaluée. En effet, des travaux récents, dont les nôtres (Abdi et al., 2015 ; Aristieta et al., 2021), ont mis en évidence deux populations neuronales au sein du GPe, appelée prototypique (Proto-GPe) et arkypallidale (Arky-GPe), qui sont distinctes du point de vue moléculaire, anatomique et fonctionnel. Alors que les neurones Proto-GPe correspondent aux neurones classiquement décrits dans le modèle des GB, les neurones Arky-GPe n'avaient encore jamais été décrits. Leur particularité majeure est d'innerver exclusivement et massivement le striatum. Jusqu'à présent cette voie arkypallido-striatale (Arky-STR) n'a pas encore été étudiée en raison de sa découverte récente. L'objectif de ce projet est donc de caractériser pour la première fois cette voie GABAergique, dont le rôle dans le contrôle du mouvement et dans la physiopathologie de la maladie de Parkinson et des dyskinésies L-DOPA-induites reste pour le moment inconnu. Une question essentielle est de déterminer sur quelle population de neurones de projection striataux (SPN), les neurones ARK projettent. Pour répondre à cette question et étudier la voie Ark-STR de manière spécifique nous avons développé une stratégie basée sur l'expression sélective d'un variant de la channelrhodopsine-2 (ChR2) dans les neurones Arky-GPe. Nous souhaitons ainsi clarifier la population striatale ciblée par cette voie, comprendre son impact sur l'excitabilité des SPN et déterminer si la voie Ark-STR est dérégulée chez un modèle animal de la maladie de Parkinson. Le/La candidat(e) sera formé à l'électrophysiologie ex vivo et étudiera les propriétés de cette synapse GABAergique sur des tranches de cerveau avec des enregistrements en patch-clamp. Il/Elle aura aussi l'opportunité d'utilisé l'imagerie calcique in vivo chez la souris se comportant afin de corréler l'activité neuronale des neurones Arky-GPe avec les troubles moteurs des souris parkinsoniennes et dyskinétiques.