Thèse en cours

La responsabilité pénale des mineurs en droits français et koweitien

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Auteur / Autrice : Fajer Alshammari
Direction : Olivier Decima
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit privé et sciences criminelles
Date : Inscription en doctorat le 22/10/2019
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de droit (Talence, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de sciences criminelles et de la justice (Bordeaux)

Résumé

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Le sujet de la responsabilité pénale des mineurs délinquants est, en France, déjà bien ancré dans le droit. Il n'en va pas de même dans le droit koweitien, ou les textes, la doctrine et la jurisprudence sont rares en la matière. Le droit koweitien tire sa source essentiellement du droit français. En effet, le Koweït a un système juridique orienté sur le droit civil et suit les décisions de justice rendues par les tribunaux français, lorsque la jurisprudence ou le droit local est silencieux sur les points recherchés. Dans le cadre de cette thèse, l'objectif est de comparer les deux droits afin de comprendre quelles sont les différences et similitudes en matière de responsabilité pénale des mineurs délinquants afin de combler les lacunes en la matière en droit koweitien. A terme, il serait envisageable de proposer des amendements à la loi koweitienne en vigueur en la matière. En effet, un point soulève un intérêt tout particulier dans le cadre de cette recherche : la double répression (peine pénale et mesure de sureté) appliquée par le juge français, alors que le juge koweitien n'en applique qu'une seule. Il serait alors intéressant de comprendre quelles peines sont les mieux adaptées dans le cadre de la répression des mineurs délinquants. Par ailleurs, le droit français n'a pas de définition définitive du mineur. Il n'existe pas d'âge concret à partir duquel un enfant est considéré comme mineur par les tribunaux, alors qu'au Koweït, cet âge est fixé dans la législation. Le sujet de la responsabilité pénale des mineurs délinquants est discuté en France depuis 1945 alors qu'au Koweït, c'est un sujet bien plus récent. De fait, les tribunaux koweitiens sont très peu effectifs en la matière. Malgré cela, la législation koweitienne prévoit un âge pour le mineur, contrairement au droit français.