Rôle de protéines autophagiques dans la dynamique des granules ARN et leur impact sur la résistance aux traitements anti-cancéreux
Auteur / Autrice : | Sarah Campenet |
Direction : | Gilles Despouy, Aurélie Baguet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biochimie et biologie moléculaire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Interaction hôte-greffon-tumeur et ingénierie cellulaire et génique |
établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'environnement d'une cellule est une source de stimuli, vecteurs de stress (hypoxie, stress oxydant ou encore carence en nutriment). Dans le cadre du cancer, le stress peut également être provoqué par des agents chimio-thérapeutiques mais leurs implications dans la réponse aux stress dans le processus tumoral est un concept récent. Afin de survivre, la cellule cancéreuse initie différents processus complexes de réponse au stress. Le premier mécanisme consiste à inhiber la traduction provoquant la formation de structures particulières : les granules ARN, agrégats d'ARNm non traduits et de protéines. La suite de ce processus aboutit alors au mécanisme d'autophagie (mécanismes multi-étapes de dégradation intracellulaire) en cas d'un stress prolongé. Il a été montré que les granules ARN sont ciblés et éliminés par autophagie mais le schéma complet n'a pas encore été élucidé. Le problème des granules ARN dans le cadre du cancer est que ces derniers ont un effet cytoprotecteur sur la cellule, permettant la survie de la cellule dans un microenvironnement hostile. Il est donc nécessaire d'avoir une meilleure compréhension des mécanismes de formations des granules ARN induits par le stress ainsi que leur dégradation par autophagie dans la résistance aux traitements anti-cancer afin de permettre le développement de nouvelles thérapies ciblées pour améliorer la survie et la qualité de vie du patient. Notre projet consiste à étudier le lien entre l'autophagie, via les protéines ATG8, la dynamique des granules ARN et l'impact de ces derniers sur la résistance des traitements anti-cancéreux.