Les doctrines française et mexicaine face aux révolutions. XIXe-XXe siècles.
Auteur / Autrice : | Juan Fernando Arguijo hoyo |
Direction : | Nader Hakim, Oscar Cruz barney |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire du droit |
Date : | Inscription en doctorat le 26/10/2018 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche Montesquieu (Pessac, Gironde) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le concept de révolution a été défini par les philosophes des sciences tel qu'un bouleversement de la tradition, notamment Thomas S. Kuhn. En revanche, d'un point de vue juridique, les constitutionnalistes ont défini le phénomène comme une 'violation majeure de la constitution'. Il n'en reste pas moins que ce concept a suscité des controverses telle que 'à partir de quel moment un phénomène révolutionnaire devient du droit ?' Ainsi, deux courants majeurs se sont imposés : celui des opposants a la saisine par le droit du concept de révolution, d'un côté, et de l'autre le courant des défenseurs. Cette pensée politico-juridique a été reprise par d'autres pays. Au Mexique, les chefs de l'Indépendance de 1821 se sont inspirés de la Révolution française de 1789 ; de même les constituants de ce nouveau pays ont repris les idées des révolutionnaires français. Ce qui permet de poser la question de savoir si ce phénomène a été une simple indépendance ou une révolution, en utilisant une perspective juridique.