Etude de régions d'accélération des rayons cosmiques à travers leur composition chimique
Auteur / Autrice : | Aimie Clement |
Direction : | Valentine Wakelam, Marianne Lemoine-goumard |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Astrophysique, Plasmas, nucléaire |
Date : | Inscription en doctorat le 14/09/2022 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Astrophysique de Bordeaux |
Equipe de recherche : Formation d'étoiles et milieu interstellaire |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le rayonnement cosmique est un flux de particules de haute énergie qui circulent dans le milieu interstellaire. Ces flux d'énergie sont tels qu'ils influencent la physique et le bilan énergétique de la galaxie. Leur interaction avec les milieux denses ont deux effets principaux : 1) les particules de haute énergie (>1 GeV) produisent des rayons gamma par interaction proton-proton et 2) les particules de basse énergie (<1 GeV) ionisent le gaz et influencent la chimie du milieu interstellaire. Pour comprendre l'influence du rayonnement cosmique sur les galaxies, il est nécessaire de comprendre où ces particules sont accélérées et comment. Un des acteurs de l'accélération proposé est l'explosion de supernovae. Si un vestige de supernova est proche d'un nuage moléculaire, les particules accélérées vont interagir avec les molécules présentes dans les nuages, produisant des rayons gamma ainsi qu'une signature chimique particulière. Du point de vue de la chimie, la partie basse énergie du rayonnement cosmique influencera la fraction d'ionisation du gaz et donc la production de certaines molécules. Le sujet de cette thèse est d'utiliser des traceurs moléculaires pour caractériser le rayonnement cosmique dans de nouvelles régions moléculaires émettant en rayons gamma, récemment identifiées par le télescope Fermi-LAT. L'observation dans le domaine millimétrique de certaines molécules permettra de déterminer leur abondance et de remonter au taux d'ionisation de H2 par les particules du rayonnement cosmique. L'observation dans le domaine gamma permettra quant à elle d'étudier l'accélération et l'échappement des cosmiques dans cette région.