Auteur / Autrice : | Morgane Dejean |
Direction : | Annick Valette, Benoît Allenet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de gestion (Grenoble ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Etudes et de Recherches appliquées à la gestion |
Mots clés
Résumé
Depuis une vingtaine d'années, de nombreuses réformes ont été instaurées par le gouvernement français, afin de répondre aux différents enjeux de santé publique et à la crise hospitalière. Elles ont abouti à des modifications organisationnelles de l'offre de soins et du système de santé avec l'émergence de structure d'exercice coordonné ; mais aussi à une nouvelle répartition des tâches entres les professionnels de la santé, prenant la forme d'une délégation ou de la création de nouvelles missions. Cependant, ces changements organisationnels sont insuffisants et l'accès aux soins reste un enjeu de santé publique du fait d'une désertification médicale continuelle. C'est pourquoi, depuis 2010, les infirmiers et les pharmaciens d'officine ont acquis, par délégation du médecin généraliste, le droit de prescription dans le cadre d'un exercice coordonné. La mise en place de cette délégation de tâche du médecin généraliste à ces deux professions de la santé nécessite dès lors d'aller au-delà des frontières professionnelles (Hassenteufel et al. 2020). Cette communication a pour but d'exposer la construction d'une grille d'analyse au travers de la notion de frontière professionnelle en vue de comprendre les enjeux sociaux qui se jouent autour de la délégation de prescription entre les médecins généralistes, les infirmiers et les pharmaciens d'officine.