Auteur / Autrice : | Joseph Delpy |
Direction : | Fabienne Goldfarb, Fabien Bretenaker |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ondes et Matière |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Lumière, Matière et Interfaces |
référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Dans les systèmes magnétiques, la spectroscopie du bruit fondamental dû aux fluctuations aléatoires du spin, appelée spectroscopie du bruit de spin (SNS), peut être effectuée optiquement : on mesure les fluctuations associées de la rotation de Faraday subie par un faisceau sonde polarisé linéairement, qui se propage à travers l'échantillon [1]. Bien qu'un première expérience expérience ait été réalisée au début des années 1980 [2], ce n'est que récemment que cette méthode a connu un regain d'intérêt grâce aux progrès technologiques en terme de lasers à faible largeur de raie étroite d'analyseurs de spectres [3]. Elle a ensuite été utilisée pour sonder les propriétés de divers milieux tels que les vapeurs atomiques à température ambiante, les semi-conducteurs ou les puits quantiques [1]. La perspective de mesures de corrélations au-delà du second ordre soulève également beaucoup d'intérêt, car elle peut être utilisée pour sonder les limites de la réponse linéaire et de la théorie de fluctuation-dissipation et ainsi donner accès à de nouveaux phénomènes [4]. Profitant de la collaboration de deux équipes de Paris-Saclay ayant des expertises différentes, ce sujet de thèse propose d'étudier les spectres de bruit de spin obtenus dans une cellule de vapeur d'hélium métastable (côté LuMIn) et dans des cellules minces remplies d'atomes de césium et de rubidium (côté LCF).