Plaider les droits humains et développer l'Etat de droit au Maroc : fonder la légitimité des réformes en régime de contrainte consensuelle.
Auteur / Autrice : | Irene Lizzola |
Direction : | Baudouin Dupret, Marième N'diaye |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Inscription en doctorat le 02/09/2019 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Les Afriques dans le Monde |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La recherche porte sur l'étude des discours et des pratiques d'engagement d'organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits humains, à la fois marocaines et internationales, s'inscrivant dans le cadre d'accords de coopération et/ou de partenariat associant des institutions étatiques, dans le domaine de la promotion de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance démocratique au Maroc. L'intérêt de l'enquête est celui d'analyser dans quelle mesure les positions des ONG marocaines convergent avec celles des bailleurs de fonds et des partenaires étrangers - en l'occurrence, des ONG et des bailleurs (inter-)étatiques européens -, ainsi qu'avec celles des institutions nationales, dans l'élaboration et l'identification conjointe des enjeux et des problématiques à cibler, des programmes à mettre en oeuvre pour les solutionner, ainsi que des stratégies à adopter pour se rendre audibles, crédibles et efficaces dans le cadre des expériences de coopération susmentionnées. Le questionnement central de la recherche porte sur l'enjeu représenté par la mobilisation de la référence aux standards normatifs dérivés de l'international (ex. droits humains, bonnes pratiques de gouvernance), analysés dans les termes de leurs usages situés et localisés en tant que sources de légitimation des causes.