H2ObyCO2 : Étude de la vapeur d'eau et de ses isotopologues deutérés dans les atmosphères riches en CO2
Auteur / Autrice : | Emile Ducreux |
Direction : | Laurence Regalia, Séverine Robert |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/02/2023 |
Etablissement(s) : | Reims en cotutelle avec Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique et Univ. de NAMUR |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie, Chimie, Santé (Reims ; 2018-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de Spectrométrie Moléculaire et Atmosphérique (GSMA) - UMR CNRS 7331 (Reims, Marne) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La vapeur d'eau est un composant d'une importance considérable dans l'atmosphère terrestre en raison de sa participation active à l'effet de serre et à la météorologie. Dans ce contexte, une modélisation très précise de son spectre infrarouge est d'une importance capitale car elle permet de retrouver les profils verticaux de l'eau à partir d'observations de télédétection (satellite, aéroporté, sol, etc.). Depuis de nombreuses années, le GSMA fournit des données spectroscopiques de référence aux bases de données internationales, notamment en ce qui concerne la molécule d'eau. Les planètes les plus proches de la Terre, Vénus et Mars, ont une atmosphère composée de CO2 (95-96%) où l'on trouve de l'eau à l'état de traces. Afin de quantifier la densité de vapeur d'eau atmosphérique dans ces atmosphères riches en CO2, des paramètres spectroscopiques précis sont nécessaires. Le but du projet est de préparer les futures mesures de la basse atmosphère de Vénus par l'instrument VenSpec-H à bord de la mission EnVision. Par conséquent, des spectres infrarouges seront mesurés au laboratoire du GSMA (URCA) et leur impact sur les inversions spectrales dans une atmosphère riche en CO2 sera évalué. De plus, les responsables des bases de données spectroscopiques internationales reconnaissent le besoin de données d'élargissement autre que par l'air, ce que nous pourrons leur fournir, consolidant ainsi le lien entre les communautés spectroscopique et planétologique.