Thèse en cours

Conséquence d'une altération du métabolisme des monocarbones dans la physiopathologie de Huntington.

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Auteur / Autrice : Elise Pourie
Direction : Mathilde Renaud
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de la Vie et de la Santé - BioSE
Date : Inscription en doctorat le 30/08/2022
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : NGERE - Nutrition-Génétique et Exposition aux Risques Environnementaux

Résumé

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La concentration sanguine d'homocysteine (Hcy), un acide aminé dont l'excès peut être toxique, augmente avec l'âge. Nous avons montré que son accumulation constituait un facteur de risque pour la Maladie d'Alzheimer. Les patients atteints de la Maladie de Huntington (MH) présentent des taux élevés d'Hcy. Une altération du métabolisme des monocarbones contribue à augmenter le taux d'homocystéine. L'homocystéine peut se fixer de sur les protéines par un mécanisme appelé N-homocystéinylation. Cette N-homocystéinylation entraîne la perte de fonction et l'agrégation de la protéine concernée. Nous avons mis en évidence la N-homocystéinylation de la huntingtine. Nous souhaitons à présent étudier les conséquences de cette N-homocystéinylation sur l'âge de survenue et la sévérité des symptômes associés à la MH. Ces études seront menées sur des modèles animaux et cellulaires de la MH et étendues à la recherche clinique. Nous collecterons des biopsies de peau et des échantillons de sang de patients pré-symptomatiques et symptomatiques de la MH. Ce projet a pour but d'étudier si une altération du métabolisme des monocarbones et l'hyperhomocystéinémie sont des facteurs de risques aggravants de la MH afin de développer de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles pistes thérapeutiques