Nouvelles approches in vitro pour étudier l'impact des variants pathologiques de NR2F1 dans des cellules humaines
Auteur / Autrice : | Paul Cassini |
Direction : | Michèle Studer, Chakrabandhu Krittalak |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Interactions Moléculaires et Cellulaires |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INSTITUT DE BIOLOGIE VALROSE |
Equipe de recherche : Development and function of brain circuits |
Mots clés
Résumé
Le syndrome d'atrophie optique de Bosch-Boonstra-Schaaf (BBSOAS) est un trouble du neurodéveloppement humain entrainant une déficience intellectuelle, de l'autisme, et une atrophie du nerf optique. Ce syndrome est causé par les mutation d'un seul gène, NR2F1, un régulateur transcriptionnel important dans le développement du cerveau. Le projet de thèse s'inscrit dans les études du laboratoire visant à comprendre l'impact des différentes mutations du gène identifiées chez les patients sur la protéine NR2F1 et son rôle dans le développement du cerveau. Pour ce faire, l'étudiant utilisera l'Expansion de Code Génétique (GCE), une technique de biologie de synthèse de pointe, dans des progéniteurs neuraux, dans des neurones matures et dans des organoïdes cérébraux obtenus à partir de cellulessouches pluripotentes humaines (hiPSC). Tout d'abord, l'étudiant générera des lignées stables de cellules souches 2D humaines GCE portant des composants d'expansion du code génétique et ciblera le gène NR2F1 modifié avec des mutations de patients et un codon stop « ambre » pour l'incorporation spécifique d'acides aminés non canoniques permettant le contrôle temporel de l'expression de la protéine, de la visualiser dans les cellules en culture ou bien d'identifier ses partenaires protéiques par photo-réticulation. Ces approches seront appliquées après avoir différencié les hiPSCs en progéniteurs neuraux ou en neurones matures. Ces lignées stables permettront également d'étudier l'impact des mutations du gène NR2F1 sur la prolifération, l'apoptose et la différenciation des cellules neurales. Dans un second temps, Ces lignées stables seront utilisées dans des cultures 3D d'organoïdes cérébraux, un modèle permettant de reproduire fidèlement les premières étapes du développement du cerveau. L'étudiant y étudiera à nouveau l'impact des mutations pathologiques du gène NR2F1 sur la prolifération et la différentiation des cellules neurales, mais également leur effet sur la mise en place de tissus comme les épithéliums neuraux.