Régulation de la biosynthèse de l'éthylène dans le contrôle de la nodulation symbiotique chez Medicago truncatula.
Auteur / Autrice : | Charlotte Clappe |
Direction : | Mathias Brault |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences végétales |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du Végétal : du gène à l'écosystème |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IPS2 - Institut de Sciences des Plantes de Paris-Saclay |
Equipe de recherche : IPS2 | |
référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
En condition de carence azotée, les légumineuses telle que la légumineuse modèle Medicago truncatula ont la capacité d'établir une association symbiotique avec des bactéries du sol collectivement appelées Rhizobia. La plante forme sur ses racines de nouveaux organes symbiotiques, les nodosités, dans lesquelles les bactéries trouvent un environnement favorable pour fixer l'azote atmosphérique qui sera ensuite fourni à l'hôte sous forme assimilable. La mise en place des nodosités est contrôlée par diverses hormones végétales. Notre équipe a montré que la signalisation des cytokinines impliquant le récepteur des cytokinines CRE1 et le facteur de transcription RRB3 contrôlait positivement l'organogenèse des nodosités puisque la mutation de l'un de ces acteurs impactent la nodulation. L'éthylène a un rôle opposé puisque appliqué sur des racines de M. truncatula il bloque la nodulation. Le projet de thèse a deux objectifs (i) de mettre en évidence l'interconnexion entre la voie des cytokinines et celle de l'éthylène dans le contrôle de la nodulation en étudiant notamment le contrôle de la synthèse de l'éthylène par la signalisation des cytokinines, et (ii) d'étudier le rôle du facteur de transcription ERF1 de la voie éthylène dans le contrôle de la nodulation.