Thèse en cours

Essai d'une théorie générale des sûretés négatives à l'aune du droit français et du droit OHADA

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Auteur / Autrice : Thomas Starky Ngwa mendome
Direction : Christophe Albiges
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit privé et Sciences Criminelles
Date : Inscription en doctorat le 10/11/2021
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Droit et science politique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LDP - Laboratoire de Droit Privé

Résumé

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Dans le domaine des affaires, les sûretés constituent les piliers indispensables de l'économie de crédit au point qu'il soit particulièrement aisé de soutenir qu'il n'y a point de crédit sans sûretés. On assiste, aujourd'hui, à l'émergence de nouvelles techniques contractuelles assimilables aux mécanismes des sûretés traditionnelles à l'instar des sûretés négatives. Ces dernières constituent l'objet de notre étude menée sous le thème:Essai d'une théorie générale des sûretés négatives à l'aune du droit français et du droit OHADA. De manière restrictive, l'expression sûretés négatives désigne tout engagement pris par le débiteur de ne point constituer de sûretés en faveur d'un tiers. L'auteur du présent essai ambitionne de jeter les jalons d'une théorie générale des sûretés négatives, par l'explication de cette nouvelle forme de garantie en la confrontant aux principes directeurs du droit des sûretés traditionnelles ainsi qu'aux disciplines connexes telles que le droit de la consommation, le droit bancaire, le droit du recouvrement de créances et des voies d'exécution, le droit des sociétés et le droit des procédures collectives d'apurement du passif. La question de départ était celle de savoir comment parvenir à l'élaboration d'un ensemble de règles scientifiques relatives aux sûretés négatives, à l'heure de la codification des pans entiers de notre économie. L'enjeu serait donc d'interroger l'avenir des sûretés traditionnelles au regard du développement des sûretés négatives. Pour l'heure, le constat est plutôt celui d'un recours aux sûretés négatives pour le renforcement de la sécurité de la créance et l'obtention du crédit. Les sûretés négatives constitueraient une sorte de ferrure privilégiée des promoteurs de crédit pouvant être assimilées à des institutions progressistes du droit des sûretés. L'approche comparative qui est au cœur de cette étude nous permettra de mieux faire ressortir les forces et les faiblesses des modèles juridiques retenus, notamment quant à l'élaboration d'un système juridique cohérent, ordonné et non contradictoire en matière de sûretés négatives.