Thèse en cours

Reconstruction géologique et géochronologique de la vallée Cagayan (île de Luzon, Philippines)

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Auteur / Autrice : Jean-baptiste Lambard
Direction : Hervé GuillouAlison Pereira
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géosciences
Date : Inscription en doctorat le 30/09/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Mécaniques et Energétiques, Matériaux et Géosciences
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement - DRF
Equipe de recherche : Paléocéanographie (PALEOCEAN)
référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....)

Résumé

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Le contexte géodynamique complexe de la ceinture de feu du Pacifique a engendré, depuis l'Oligocène, la formation de nombreuses structures volcaniques et unités sédimentaires, dont l'île de Luçon, qui compte 141 volcans, dont une vingtaine sont encore actifs. Au nord de cette île philippine, le remplissage plio-pléistocène du bassin sédimentaire de Cagayan, bordé par deux chaînes orogéniques d'origine volcanique, a enregistré les traces de la plus ancienne occupation humaine il y a environ 700 000 ans sur le site de Kalinga (Ingicco et al., 2018, Nature). Il s'agit de l'une des trois plus anciennes traces de présence humaine au monde dans un contexte insulaire. A ce jour, très peu d'études concernant le registre sédimentaire et le volcanisme contemporain de cette occupation humaine (sédimentologie, datation, paléoenvironnement) sont disponibles. L'étude de cette zone est donc cruciale pour la compréhension de l'évolution humaine en Asie. Cette thèse vise à dater, puis synchroniser et corréler de multiples archives géologiques (volcaniques, sédimentaires, paléoenvironnementales) et archéologiques afin de contraindre temporellement le contexte global de la vallée. Pour cela, une approche multi-méthodes sera mise en œuvre (40Ar/39Ar, ESR, U-Pb, paléomagnétisme).