Thèse soutenue

Optical monitoring methods and strategies for magnetron sputtered thin-film filters

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Auteur / Autrice : Janis Zideluns
Direction : Julien LumeauFabien Lemarchand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Optique, Photonique et Traitement d’image
Date : Soutenance le 28/09/2022
Etablissement(s) : Ecole centrale de Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Fresnel (Marseille, France) - Institut FRESNEL / FRESNEL
Jury : Président / Présidente : Marie-Paule Besland
Examinateurs / Examinatrices : Julien Lumeau, Fabien Lemarchand, Volodymyr Pervak, Laurent Pinard, Eric Lavastre
Rapporteurs / Rapporteuses : Volodymyr Pervak, Laurent Pinard

Mots clés

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Résumé

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Dans cette thèse, nous décrivons les méthodes et stratégies de contrôle optique pour les filtres en couches minces déposées par pulvérisation cathodique magnétron. Comme pour toutes les technologies, les exigences en matière de performance des filtres à couches minces augmentent, le nombre de couches dans les conceptions augmente et, par conséquent, le contrôle précis des épaisseurs déposées devient de plus en plus crucial. Les méthodes de contrôle de l'épaisseur ont donc également évolué et, à l'heure actuelle, les méthodes de contrôle optique sont les plus précises. La qualité du filtre ne dépend toutefois pas de la méthode utilisée pour le contrôle de l'épaisseur, mais plutôt de la manière dont cette méthode est utilisée. La manière est ce que nous appelons la stratégie de contrôle. Pour créer une stratégie de contrôle réussie, une connaissance approfondie de la méthode de contrôle et du filtre en couches minces lui-même est nécessaire. Dans cette thèse, nous étudions les trois méthodes classiques de contrôle optique des couches minces.Le contrôle optique basé sur le principe de turning point est sans doute la première méthode de contrôle optique disponible dans le commerce. Bien qu'il s'agisse de la méthode de contrôle optique la moins précise en ce qui concerne les erreurs d'épaisseur dans les couches contrôlées, elle est encore largement utilisée, en particulier pour le dépôt de filtres passe-bande, car elle bénéficie d'une forte auto-compensation des erreurs. L'utilisation de cette méthode est toutefois limitée aux conceptions dites "quart d'onde" et de bons résultats sont généralement obtenus dans une gamme de longueurs d'onde limitée.Le contrôle monochromatique basé sur le principe de trigger point est probablement la méthode de contrôle la plus populaire à l'heure actuelle, car elle peut être utilisée pour contrôler presque tous les empilements comportant des couches transparentes. La difficulté de cette méthode réside dans la détermination de la stratégie de contrôle, car la ou les longueurs d'onde de contrôle doivent être choisies pour chaque empilement. L'autocompensation des erreurs est moins efficace qu’avec un contrôle en turning point, mais on peut s'attendre à une bonne correspondance spectrale entre l'expérience et la théorie sur la gamme de longueurs d'onde, si la stratégie est choisie judicieusement.Le contrôle optique large bande a gagné en popularité ces derniers temps. Comme le contrôle optique monochromatique, il peut être utilisée pour différents types d’empilements. Bien que cette méthode ne soit pas associée à l'autocompensation des erreurs et que la résolution spectrale des systèmes à large bande soit inférieure à celle des systèmes monochromatiques, il est possible de produire des filtres avec des erreurs d'épaisseur très faibles, ce qui est crucial si une stratégie de contrôle indirect est choisie.Chacune de ces méthodes de contrôle a ses limites techniques (par exemple la résolution spectrale et le rapport signal/bruit) qui sont soit fixes, soit ajustables. Les filtres que nous voulons déposer peuvent avoir des régions spectrales qui ne sont pas adaptées au contrôle optique (par exemple, la transmission peut être trop faible pour être mesurée) et qui peuvent varier d'une couche à l'autre. Pour créer la stratégie de contrôle optique, il faut trouver un bon équilibre entre les possibilités techniques du système de contrôle et le comportement spectral de la couche à surveiller.