Compter, administrer : les évêques de Troyes et leur temporel aux XIVe et XVe siècles
Auteur / Autrice : | Aurélie Gauthier |
Direction : | Véronique Beaulande-barraud |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2022 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire (Grenoble ; 2001-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Universitaire Histoire Culture(s) Italie Europe |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Compter, administrer : les évêques de Troyes et leur temporel aux XIVe et XVe siècles La fin du XIVe siècle est une période de stabilité pour les évêques de Troyes. Huit prélats se succèdent sur le siège épiscopal de la cité champenoise entre 1353 et 1518 ; et ils restent assez longtemps en place pour mener des actions durables. L'une de ces actions consiste à la tenue régulière de comptes temporels par une équipe de receveurs, maires, capitaines, etc. Parallèlement à cette stabilité épiscopale se développe celle des receveurs chargés de tenir les comptes au nom de leur évêque. Progressivement, ce sont trois comptes temporels qui sont tenus : Troyes (le siège épiscopal de l'évêque) et Aix-en-Othe et Saint-Lyé, deux résidences plus éloignées qui permettent au prélat d'avoir une assise forte dans l'ensemble de son diocèse. Ces trois localités reflètent les préoccupations du territoire. Les comptes de Troyes regroupent majoritairement les recettes, dépenses et dettes des impôts typiques levés par un seigneur. Ceux d'Aix-en-Othe et Saint-Lyé renvoient à une vision plus rurale, avec l'exploitation des bois, rivières, mines, carrières et surtout, à l'entretien des châteaux épiscopaux. Ces comptes temporels ont une portée codicologique, diplomatique et comptable. Il témoignent à la fois de la stabilité monétaire du diocèse et de la place du seigneur dans son territoire. Ils nous enseignent aussi sur l'histoire de l'écrit comptable et la façon de tenir des comptes régulièrement et de manière uniforme.