Les montres d'armes et les revues militaires durant la guerre de Cent ans. Gens de guerre, listes et autorité de l'écrit.
Auteur / Autrice : | Matthieu Vanhems |
Direction : | Véronique Lamazou-duplan, Philippe Chareyre |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Inscription en doctorat le 13/01/2017 |
Etablissement(s) : | Pau |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Sociales et Humanités |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Identités, Territoires, Expressions, Mobilités |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La montre d'armes s'érige comme une forme de pratique du pouvoir associant écriture, administration militaire et gouvernement des hommes dans laquelle le pouvoir des listes est central. Si elle est le reflet d'une forme de représentation de la pyramide sociale, nobiliaire et militaire, elle coïncide avec la professionnalisation des armées, la construction de l'Etat Moderne et l'émergence d'un nouveau statut donné aux combattants. Elle permet de distinguer une hiérarchisation des grades, des personnes, et des fonctions ainsi que des spécialités (hommes d'armes, archers, arbalétriers, canonniers, couleuvriniers, brigandiniers ). La fraude concernant les hommes d'armes et les chevaux est un enjeu primordial que tente de contrôler l'administration militaire et les trésoriers des guerres. Néanmoins, la montre d'armes reste une preuve du service militaire rendue par la noblesse et une partie des classes inférieures annonçant les débuts de l'armée permanente avec la création des compagnies d'ordonnance. Ce temps des listes permet de mieux gouverner et d'enquêter sur les hommes d'armes qui se doivent de servir le Roi.