La subjectivisation du recours pour excès de pouvoir.
Auteur / Autrice : | Baptiste Pardeilhan |
Direction : | Damien Connil |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Inscription en doctorat le 28/10/2020 |
Etablissement(s) : | Pau |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Sociales et Humanités |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : DICE - Droits International, Comparé et Européen |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Depuis de nombreuses années la doctrine française s'attache à constater une 'subjectivisation' de l'excès de pouvoir. Plusieurs normes, textuelles ou jurisprudentielles, ont progressivement atténué le caractère objectif traditionnellement attaché à cette action en justice. L'individualisme davantage marqué dans la société semble gagner le régime juridique de cette voie contentieuse. A cela s'ajoute une nouvelle conception des incidences de la légalité. Le principe initial qui voulait que le recours pour excès de pouvoir permette de contester pleinement la légalité d'un acte administratif paraît se rationnaliser au profit d'une action en justice plus 'utile' et plus 'mesurée' dans ses effets. L'une des principale cause de cette rationalisation peut trouver comme source le sujet de droit et ses volontés.