Thèse en cours

Blockchain et sécurisation de la chaîne logistique d'approvisionnement : le cas de l'Industrie Aéronautique Française.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Priscille Ancel
Direction : Jacques JaussaudJamal Bouoiyour
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Inscription en doctorat le 11/12/2020
Etablissement(s) : Pau
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Transitions Énergétiques et Environnementales

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

L'aéronautique est un secteur d'activité complexe, technique et rigoureux, où la « compétitivité des fournisseurs aéronautiques » passera par la digitalisation. A ce jour, un écart important existe entre les attentes des donneurs d'ordres et la maturité des fournisseurs. Si « la transformation numérique a commencé » elle représente tout au plus « 10% des investissements annuels ». Or la performance opérationnelle est la priorité actuellement. Les enjeux sont multiples : l'utilisation, la mutualisation des données, sécuriser, diminuer les erreurs comme les fraudes pour garantir la traçabilité, ou encore réduire les « coûts de traitement et d'administration commerciale. L'aéronautique se doit donc d'accompagner l'ensemble de sa filière pour disposer de moyens de production performants. Le rapport d'information N°1501 en date du 12 décembre 2018 et rédigé par De La Raudière et Mis, évoque une révolution tant de « l'algorithmie » que du « numérique » pouvant être une « formidable opportunité ». Cette innovation mise au point par Satoshi Nakamoto en 2008, dans le cadre des transactions en Bitcoin, une cryptomonnaie enregistrée dans un « grand livre de compte » virtuel appelé block, qui trace de manière rapide, « inaltérable et infalsifiable » l'historique des transactions horodatées d'utilisateurs autorisés à y accéder. Capable de garantir l'intégrité de la continuité, via un résumé réalisé à partir d'une fonction appelée « hashage », le « concept de blockchain », offre « un paradigme de standardisation et numérisation des chaînes logistiques », via une « empreinte numérique unique et cryptée », favorisant l'échange de documents entre parties prenantes. Elle est considérée comme un levier de transformation de l'industrie. Prévoir sur l'ensemble de la supply chain des besoins en termes d'approvisionnement de matières premières, facteur humain et production en garantira l'efficacité. Et ce dans un contexte où envisager la réindustrialisation se pose au regard de la rupture d'approvisionnement supportée via la crise liée au Coronavirus, et à la dépendance à l'égard de la Chine. La blockchain par son caractère infalsifiable, par la mutualisation de l'information, et la rapidité de traitement ne peut-elle pas y contribuer ? Cette technologie évolue, pour offrir toujours plus en termes de rapidité de traitement et d'efficacité, mais aussi par « l'émergence de technologie numérique responsable au plan environnementale » comme indiqué dans le rapport de De La Raudière et Mis en 2018 via une sécurité dite « proof-of-space » (preuve de stockage) ou encore « proof-of-time » (preuve de temps).