L'assurance et les aides sociales optimales pour les jeunes de moins de 25 ans
Auteur / Autrice : | Marion Brouard |
Direction : | Pierre Boyer, Camille Landais |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Economie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2021 |
Etablissement(s) : | Institut polytechnique de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CREST - Centre de recherche en économie et statistique |
Equipe de recherche : Laboratoire d'Économie |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
En France, les jeunes de moins de 25 ans ne sont éligibles qu'à très peu d'aides sociales. En effet, de nombreux dispositifs, comme le RSA, ne sont versés aux jeunes que sous de très strictes conditions, telles que la parentalité, ou avoir exercé une activité professionnelle pendant au minimum deux années. Ainsi, si les aides sociales jouent un rôle de stabilisateur et d'assureur chez les adultes de plus de 25 ans, elles laissent majoritairement les plus jeunes dans une logique d'auto-assurance. De fait, l'élaboration d'une politique optimale de transfert au moins de 25 ans se heurte à trois enjeux conceptuels. Premièrement, les jeunes seraient assurés par leurs parents, ce qui diminuerait la valeur redistributive des transferts. Pourtant, cette assurance informelle évolue de manière monotone avec les ressources économiques des parents ce qui implique un assurance contre les chocs très inégal, et pourrait ainsi motiver les régimes d'assurance sociale. Deuxièmement, il est admis que les aides sociales tendent à décroitre les incitations à travailler, mais aucun travail n'offre une étude fine de l'élasticité de l'offre d'emploi des jeunes. Enfin, les réponses comportementales en matière d'investissement en capital humain inquiètent. De fait, les transferts sociaux décourageraient l'investissement en capital humain par le biais de désincitations à la poursuite d'études. Ainsi, les réponses aux aides sociales sur le marché du travail doivent être pensées de pair avec l'accumulation de capital humain. Cette thèse se veut répondre à ces trois enjeux conceptuels, et apporter des fondements empiriques et théoriques aux débats sur l'assistance sociale des jeunes de moins de 25 ans.