Thèse en cours

Esthetique des symbole et sémiotique au cinema
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Auteur / Autrice : Abbas Mohammadi
Direction : Véronique Goudinoux
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Architecture, arts appliqués, arts plastiques, arts du spectacle, épistémologie des enseignements artistiques, esthétique, musicologie, musique, sciences de l'art - AP - AS
Date : Inscription en doctorat le 02/05/2022
Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Etudes des Arts Contemporains

Résumé

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Le cinéma est un médium visuel et exprime son message à travers des symboles et des signes dans le langage des images. Et en termes d'impact, c'est l'un des arts les plus influents au monde, qu'il convient de souligner à tous égards. Le but du cinéma n'est pas de créer, mais de montrer le monde qui nous entoure. La différence fondamentale dans les représentations artistiques dépend du type de regard de l'artiste que l'œuvre d'art engendre du point de vue de son esprit pensant. Le cinéma utilise au mieux l'audio et la vidéo pour remplir au mieux sa mission de message. Le cinéma est le seul art qui utilise la plupart des autres arts pour faire passer son message. Pour qu'un réalisateur puisse transmettre son message au public, il utilise la capacité et l'influence étonnantes du cinéma. Le cinéma utilise des symboles et des signes sous forme de souffle, de musique, de lumière, de mouvement, de couleur, d'objets pour transmettre son message au public. Le cinéma a cherché à envoyer un message à un public spécifique et général depuis son invention. Le cinéma a été un public général pour le divertissement et un public particulier pour transformer et mobiliser son esprit afin qu'il puisse développer son esprit et sa pensée pour la transformation de la société et des autres sociétés. Les experts et spécialistes du cinéma occidental dans le projet impérialiste ont aidé par la force à traverser les éléments visuels et les concepts du cinéma. Ces éléments et concepts visuels ont également été remis en question par les communautés coloniales et semi-coloniales. Comme le souligne Edward Said, le XXe siècle est l'âge de l'impérialisme culturel, et aujourd'hui, si l'on veut approcher ou influencer un pays, le seul moyen est de dominer et d'influencer la culture et la communauté culturelle de ce pays. Selon Edward Saïd, "les exemples efficaces les plus importants de telles offres sont basés sur le silence indigène". Dans les sociétés non occidentales dominées par l'hégémonie culturelle occidentale, nous accordons une attention particulière à la définition et à l'acceptation de la culture locale. Les cinéastes sont attentifs à ce que la société et la culture offrent à leur public et savent ce que Ils ont été amenés pour eux. Les cinéastes s'interrogent sur la façon dont les communautés sont perçues positivement ou négativement. Les cinéastes s'interrogent également sur l'utilisation de symboles et de signes dans l'acceptation ou le refus de leur travail. Il a une relation directe avec la communauté cible. 1 (Said, 165, 2003) Ce projet doctoral vise à étudier le visage des immigrés afghans dans le cinéma iranien contemporain, à partir d'une série de films majeurs, dont des films des cinéastes iraniens Mohsen Makhmalbaf, Majid Majidi, Samira Makhmabaf et Abolfazl Jalili. En effet, ces cinéastes ont fait des immigrés afghans une figure incontournable de leurs films depuis les années 1990, que ce soit dans Le Cuisse de vélo de Mohsen Makhmalbaf (1988) ou La Pluie de Majid Majidi (2000). Ouvriers en Iran Cette thèse est donc la première d'une série de travaux cinématographiques, comprenant une analyse détaillée du visage de l'immigré afghan selon plusieurs axes : la place dans le récit, les codes esthétiques, ainsi que les enjeux politiques. Dès la première étape d'analyse, la discussion débutera par une réflexion plus générale sur les images et les symboles cinématographiques dans le cinéma iranien et afghan. Ainsi, en dressant une typologie des signes occidentaux et non occidentaux et en questionnant les symboles spécifiques de la culture iranienne et afghane, nous nous interrogeons sur le rôle des symboles et des signes au cinéma. Le cadre théorique de cette réflexion comportera deux parties : d'une part, l'analyse sémiotique des œuvres en général, et des œuvres cinématographiques en particulier, proposées par des auteurs tels que Roland Barthes, Christian Metz ou Umberto Echo. D'autre part, les écrits d'Edward Said sur l'impérialisme culturel et postcolonial.