Auteur / Autrice : | Judith Holihasinirina |
Direction : | Alexandre Mangiavillano |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 03/01/2022 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres et sciences humaines, Droit économie gestion, Sciences politiques |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche Juridique |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La justice désigne un idéal d'équité et d'équilibre de la vie en société, où les droits de tous sont protégés. C'est un service public régalien dont l'existence assure une autorité supérieure à celle des citoyens, chargée de trancher les litiges en vue de garantir la paix sociale et l'ordre public. En tant que pouvoir, elle peut être considérée comme le pivot de l'Etat de droit, et en tant que service public, la garantie de la régulation dans une société apaisée. Mais à Madagascar, tout comme le cas de bon nombre de pays en voie de développement, le fonctionnement de la justice est en prise à de nombreux défis. Défis qui résultent des instabilités constitutionnelles ; du soupçon de proximité de la justice avec le pouvoir politique ; de la pratique éventuelle de la justice populaire, la pratique de la corruption, la lenteur des procédures, les incertitudes dans l'exécution des jugements et bien d'autres, lesquelles entravent son bon fonctionnement. Soucieux de l'effectivité et l'efficacité d'un Etat de Droit, qui est en même temps un facteur de développement, cette recherche se focalisera sur l'ensemble de ces défis, en se concentrant sur les principes classiques de fonctionnement du service public tels que l'accès, la gratuite, l'efficacité et surtout l'indépendance qui n'est qu'utopie dans beaucoup de pays en voie de développement y compris Madagascar.