Étude de l'impact de l'exposition aux polluants dans le développement de la glomérulonéphrite extra-membraneuse
Auteur / Autrice : | Maxime Teisseyre |
Direction : | Barbara Seitz-polski |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Immunologie et Microbiologie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2021 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INSTITUT DE RECHERCHE SUR LE CANCER ET LE VIEILLISSEMENT, NICE |
Equipe de recherche : IMMUNOPREDICT |
Mots clés
Résumé
La glomérulonéphrite extra-membraneuse (GEM) est une maladie auto-immune rénale et une des principales causes de syndrome néphrotique dans le monde. Sa physiopathologie est complexe et fait intervenir des auto-anticorps principalement des anticorps anti-récepteurs de la phospholipase A2 (PLA2R) et une activation du système du complément. Les mécanismes à l'origine de l'apparition de ces auto-anticorps ne sont pas connus. Il a été démontré une corrélation entre l'incidence de la GEM et l'exposition à la pollution de l'air, notamment aux particules fines et aux solvants organiques. Ces polluants pourraient agir comme un signal de danger et réorienter la réponse immunitaire vers la voie Th2 ou Th17, des voies fréquemment impliquées dans le développement des maladies auto-immunes. Dans un travail antérieur nous avons démontré que les patients souffrant de GEM présentaient des niveaux de cytokines pro-inflammatoires de type Th2 et Th17 plus importants que des sujets contrôles sains. Les patients avec les niveaux les plus élevés de cytokines Th17 étaient ceux qui avaient le niveau d'exposition aux particules fines le plus élevé. Ces patients étaient également plus à risque de rechute du syndrome néphrotique après l'obtention d'une rémission. Les objectifs de cette thèse sont : (i) de préciser la physiopathologie de la GEM et notamment le rôle de la pollution dans le développement des auto-anticorps et de la maladie et (ii) d'étudier l'effet de différents traitements immunomodulateurs in vitro et in vivo afin de réorienter le profil cytokinique et ainsi de diminuer les rechutes du syndrome néphrotique chez les patients souffrant de GEM.