Thèse en cours

Le rôle des cellules sénescentes in vivo

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Auteur / Autrice : Alessandra Pierantoni
Direction : Dmitry Bulavin
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Interactions Moléculaires et Cellulaires
Date : Inscription en doctorat le 13/07/2021
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de la vie et de la santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : INSTITUT DE RECHERCHE SUR LE CANCER ET LE VIEILLISSEMENT, NICE
Equipe de recherche : DNA damage response and oncogenesis

Mots clés

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Résumé

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La sénescence cellulaire est un arrêt définitif du cycle cellulaire en réponse à des facteurs tels que le stress, les dommages à l'ADN ou le vieillissement. L'accumulation excessive de cellules sénescentes (ou « CS ») a des répercussions négatives sur différents tissus, créant un environnement pro-inflammatoire propice au développement de maladies liées à l'âge tel que le cancer. Ce projet se concentre sur l'analyse de CS exprimant un niveau élevé du gène p16, un inhibiteur du cycle cellulaire également considéré comme un marqueur de la senescence. Nous avons découvert qu'une petite, mais notable, fraction d'ovocytes de souris (≈ 9%) exprime de haut niveau de p16 (p16High), ce qui devrait rendre leur fécondation incompatible avec le développement embryonnaire. Cependant, les ovocytes p16High permettent d'obtenir des souris en apparence saine. Une analyse approfondie a néanmoins révélé que ces souris adultes présentent des anomalies, principalement dans le système hématopoïétique. En effet, elles montrent une diminution du pourcentage de diverses sous-populations de cellules immunitaires, entraînant un épuisement du système immunitaire. En utilisant des modèles murins de tumorigenèse, nous constatons que ces souris montrent une sensibilité réduite aux traitements anti-cancéreux et un risque accru de rechute. Ce projet vise à élucider les mécanismes moléculaires derrière le programme épigénétique activé dans les ovocytes p16High qui persistent à travers la fécondation et restent partiellement actif chez les animaux adultes, contribuant ainsi à des phénotypes durables. Bien que notre travail utilise des modèles murins, les parallèles avec l'être humain pourrait permettre d'influencer l'approche du traitement du cancer. Une fois identifier, les individus issus d'ovocytes p16High pourraient bénéficier d'une thérapie plus précise, ciblant plus particulièrement certain marqueurs induits par l'expression élevé de p16.