La Stèle gravée de Shorkaror et son contexte rupestre du Jebel Qeili, au cur de « l'Île de Méroé » au Soudan.
Auteur / Autrice : | Monique Ferreol |
Direction : | Luc Gabolde, Claude Rilly |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Égyptologie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier Paul-Valéry |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ASM - Archéologie des sociétés méditerranéennes |
Mots clés
Résumé
La Stèle gravée de Shorkaror et son contexte rupestre du Jebel Qeili, au cur de « l'Île de Méroé » au Soudan. Alors que le Royaume de Méroé, au premier siècle de notre ère, est sous la corégence de Natakamani et Amanitoré et que celle-ci apporte un renouveau par un programme architectural imposant, un des princes, Shorkaror, probablement fils d'Amanitoré, n'est quasiment pas connu. Seule une stèle rupestre de victoire le représente en détail au Jebel Qeili. Elle est sise au cur du Boutana au Soudan, dans l'ancienne « Île de Méroé ». Cependant, cette gravure est de grande taille, elle est orientée à proximité et face à la montagne, tournant le dos au wadi, lieu de passage des hommes auquel elle est censée s'adresser. Ce paradoxe a permis, lors de nos dernières recherches, de suspecter un lien entre la montagne et la stèle, pensant à un possible lieu sanctuarisé. Ainsi, nous chercherons à savoir si ce lien peut être établi entre la montagne et le message de propagande de la stèle, sachant que dans l'abri sous-roche lui faisant face, nous avons redécouvert en 2019 une peinture rupestre d'adoration à Amon, dont nous ignorons la datation et qui fera aussi l'objet de notre étude. De plus, nous tenterons de mieux cerner le personnage de Shorkaror à savoir si ce prince en tenue royale sur la stèle, a réellement régné sur le Royaume de Méroé.