La justice négociée en matière de criminalité économique internationale, quelle place pour la victime ?
Auteur / Autrice : | Ndack Ndiaye |
Direction : | Béatrice Lapérou-Scheneider, Amissi Manirabona |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 29/11/2021 |
Etablissement(s) : | Besançon, Université Marie et Louis Pasteur en cotutelle avec Université de Montréal |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CRJFC - Centre de Recherches Juridiques de l'Université de Franche-Comté |
établissement opérateur d'inscription : Université Marie et Louis Pasteur (2025-....) |
Mots clés
Résumé
Pour lutter contre la criminalité économique, les Etats ont mis en place des processus de justice négociée où chaque partie trouve son intérêt. Cependant, la victime des faits semble être la grande oubliée de ces procédures. C'est ce qui nous a amené à choisir comme thématique de recherche « La justice négociée en matière de criminalité économique internationale, quelle place pour la victime ?». Notre étude se fera sous l'angle du droit pénal international avec une base franco-canadienne. L'intérêt sera de voir comment sont mis en place ces mécanismes dans deux systèmes juridiques aussi différents. La convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) a fait ses preuves en France alors que l'accord de réparation n'a pas encore été appliqué au Canada. En revanche, le droit canadien est plus en avance en matière de droits des victimes que le droit français. Il s'agira, dans le cadre de cette étude, de voir la place accordée à la victime dans la justice négociée. Est-elle prise en compte dans les conventions ? est-il prévu des méthodologies d'identification de la victime ? Comment sont déterminés les préjudices subis ? Comment est organisée la réparation de ces préjudices ? En droit français comme canadien, il y a déjà eu beaucoup d'écrits tant sur la victime que sur la justice négociée. En revanche, les travaux sur la place de la victime dans la justice négociée sont encore rares. Les résultats de mes recherches permettront donc d'alimenter une thématique qui reste encore très peu explorée.