Tark, shperlack, burfip, et autres gros mots aliens : étude d'une association son-sens dans les gros mots de l'anglais et du français
Auteur / Autrice : | Robin Vallery |
Direction : | Maarten Lemmens, Paolo Mairano |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes |
Date : | Inscription en doctorat le 01/12/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs, Textes, langages |
Mots clés
Résumé
En anglais et en français, les mots tabous (gros mots et insultes interdites) ont une tendance phonologique particulière : ils contiennent au moins une consonne non-sonante, significativement plus souvent que le reste du lexique. Comment l'expliquer ? Cette thèse étudie empiriquement une première explication : le phonosymbolisme, notion qui propose que les sons d'un mot peuvent être (inconsciemment) associés à un sens, contrairement à l'idée de double articulation. Le sens auquel les sons sont ici associés est un sens non pas sémantique, au sens traditionnel du terme, mais plutôt émotionnel et contextuel (pragmatique). Cette thèse considère également une deuxième explication complémentaire : non seulement les sons sont ici associés à un sens, mais cette association est motivée, contrairement à l'habituel arbitraire du signe.