La protection pénale du lanceur d'alerte
Auteur / Autrice : | Manon Scotte |
Direction : | Julie Alix |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Inscription en doctorat le 24/09/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit |
Equipe de recherche : LERADP - L'Equipe de Recherches Appliquées au Droit Privé |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Si le droit pénal sanctionne par principe, il peut parfois épargner lorsque l'infraction commise se justifie. En application de cette exception, la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique crée un nouveau fait justificatif numéroté à l'article 122-9 du code pénal ; il permet la protection légale des lanceurs d'alerte jusque là parcellaire et insuffisante. Au gré d'une appréhension juridique singulière par le biais de l'exonération de responsabilité pénale, cette législation témoigne de mutations de la justice pénale et se fait l'étendard des enjeux contemporains que sont la mobilisation citoyenne et la transparence. Nouvel acteur juridique, le lanceur d'alerte renouvelle les réflexions portant sur le système judiciaire et dynamise la protection de la liberté d'expression et d'information. L'étude critique de la protection pénale du lanceur d'alerte conduit à analyser l'application d'un dispositif inexploité et souligner les perspectives d'évolution favorables à son amélioration.